The report contrasts public narratives with findings from the inputs of private records and interviews, highlighting discrepancies that raise questions about the true identity of Brigitte Macron. The results found no match between Brigitte before her marriage with at and after, with more than 95% confidence, but a reasonable chance - 50 to 55% - match between school photos of her brother and photos of Brigitte at "her" marriage.
Monday, 18 March 2024
WILL THE REAL BRIGITTE MACRON PLEASE STAND UP
The report contrasts public narratives with findings from the inputs of private records and interviews, highlighting discrepancies that raise questions about the true identity of Brigitte Macron. The results found no match between Brigitte before her marriage with at and after, with more than 95% confidence, but a reasonable chance - 50 to 55% - match between school photos of her brother and photos of Brigitte at "her" marriage.
Friday, 15 March 2024
MACRON STOP STRUTTING START WORKING
Le président de la République s’est adressé aux Français ce jeudi 14 mars au soir, lors d’un entretien télévisé aux JT de TF1 et de France 2. Voici ce qu’il faut retenir de son interview sur la guerre en Ukraine.
Emmanuel Macron lors d'une interview à l'Élysée le 14 mars 2024© Ludovic MARIN / AFP
Emmanuel Macron s’est expliqué pendant presque quarante minutes devant les Français sur les enjeux du soutien à l'Ukraine, après ses propos controversés sur le possible envoi de militaires occidentaux, face à une Russie de plus en plus "menaçante" selon lui en Europe.
À trois mois des élections européennes, son entretien aux "20H" de TF1 et France 2 a, par ailleurs, marqué son entrée dans la campagne, après le premier meeting de son camp dimanche à Lille.
La France va-t-elle envoyer des troupes en Ukraine?
Emmanuel Macron a affirmé jeudi 14 mars que l'Europe devait être "prête à répondre" à une "escalade" menée selon lui par la Russie, mais sans "jamais" prendre "l'initiative" du combat militaire face à cette puissance nucléaire.
"Jamais, nous ne mènerons d'offensive, jamais, nous ne prendrons l'initiative. La France est une force de paix", a déclaré le chef de l'État aux journaux télévisés de 20H de TF1 et France 2.
Il entendait ainsi rassurer après avoir semé le trouble, dans l'opinion et chez les autres alliés de Kiev, en jugeant fin février qu'il ne fallait pas exclure l'envoi, à l'avenir, de militaires occidentaux en Ukraine.
Cette nouvelle posture du président, qui dénonce un "durcissement" de Moscou et tente d'imposer son leadership dans l'aide à l'armée ukrainienne, a été critiquée par de nombreux homologues européens et par l'ensemble de ses opposants français.
Selon un sondage Elabe pour La Tribune, l'opinion n'est pas en reste: 79% des personnes interrogées s'opposent à l'envoi de troupes combattantes au sol et même 47% à celui de formateurs. S'adressant directement aux Français par cette interview, Emmanuel Macron a toutefois assumé une fois de plus sa position.
Pourquoi la Russie ne doit-elle pas gagner?
"Si la Russie venait à gagner", "nous n'aurons plus de sécurité" et la "crédibilité de l'Europe sera réduite à zéro", a-t-il estimé. "Nous avons un objectif: la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre", qui est "existentielle pour notre Europe et pour la France", a-t-il insisté.
En conséquence, il a tenté de faire de la pédagogie sur cette "ambiguïté stratégique" qu'il défend face au président russe Vladimir Poutine.
La France doit être “prête”
"Nous avons mis trop de limites, si je puis dire, dans notre vocabulaire", a expliqué Emmanuel Macron, rappelant que les Occidentaux avaient dit, après l'invasion russe de l'Ukraine il y a deux ans, qu'ils n'enverraient "jamais" de chars ou de missiles de moyenne portée à Kiev, avant de franchir ces lignes rouges face à l'évolution du conflit.
"Si la situation devait se dégrader, nous devons être prêts et nous serons prêts", a-t-il martelé. "Il y a une escalade de la part de la Russie" et "nous devons dire que nous sommes prêts à répondre".
Ceux qui posent des limites sont “faibles”
Il a donc affirmé que ceux qui posent "des limites" à leur soutien à l'Ukraine, face à un Vladimir Poutine qui a lui "franchi toutes les limites", décident "d'être faibles" et "ne font pas le choix de la paix mais font le choix de la défaite".
Il a précisé viser à la fois ceux qui, cette semaine au Parlement français, se sont abstenus (le Rassemblement national) ou ont voté contre (La France insoumise et les communistes) l'accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine. Mais aussi ceux qui, ailleurs en Europe, invoquent ces limites.
Une mise au point qui risque d'être fraîchement accueillie vendredi à Berlin, où le président français se rend pour tenter d'apaiser les tensions avec le chancelier allemand Olaf Scholz, décuplées ces dernières semaines autour de cette question. Les deux dirigeants vont se voir en tête-à-tête, avant un sommet à trois incluant aussi le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Menace nucléaire?
À moins de trois mois des élections européennes, cet entretien marque aussi de facto son entrée en campagne, après le premier meeting de son camp samedi à Lille. Il a pris la parole dans la foulée du premier grand débat des européennes, sur Public Sénat, au cours duquel ses opposants ont dénoncé sa position "irresponsable".
Le camp présidentiel entend notamment axer sa campagne sur le soutien à l'Ukraine, accusant le RN, largement en tête dans les sondages, et LFI d'entretenir des positions prorusses.
Deux ans après le début de l'offensive russe, son impact sur les économies européennes et une certaine lassitude des opinions se font aussi sentir. Vladimir Poutine alimente lui-même ce sentiment en agitant en permanence la menace d'un conflit nucléaire.
"Nous devons nous sentir particulièrement protégés parce que nous sommes justement cette puissance dotée" de la bombe atomique, a dit Emmanuel Macron. "Nous sommes prêts. Nous avons une doctrine qui est établie", a-t-il ajouté, tout en évoquant la "responsabilité" française de "ne jamais être dans l'escalade".
Pourquoi aider les Ukrainiens?
Enfin, le président de la République a répondu aux questions des internautes sur la guerre en Ukraine sur X (Twitter). Dans une courte vidéo de deux minutes, il apporte des réponses à la question: pourquoi aider l’Ukraine?
“Aider l’Ukraine, c’est d’abord aider un pays qui est attaqué dans ses frontières, un pays qui est européen. Un pays dont la souveraineté est remise en cause, dont la sécurité est menacée. Aider l’Ukraine, c’est aussi s’occuper de notre sécurité”.
Emmanuel Macron poursuit: “La Russie est devenue une puissance qui veut s’étendre, et elle ne s’arrêtera pas là. Si on laisse l’Ukraine perdre, alors, à coup sûr, la Russie menacera la Moldavie, la Roumanie, la Pologne… il n’y a pas de sécurité européenne possible”.
Enfin, pour le président, aider l’Ukraine est aussi “un devoir” et "notre intérêt à court terme".
“Aider l’Ukraine est nécessaire, pour aujourd’hui et encore plus pour demain. Pour vous convaincre totalement, si nous arrêtions d’aider l’Ukraine, elle n’a aucune chance de gagner la guerre”, conclut-il.