Friday 15 March 2024

MACRON STOP STRUTTING START WORKING

15 March 2024

OP-ED

The televised interview with Macron that put the world into fear and trembling turned out to be as far as I read it a damp squib - he was originally pitching for deployment of French combattants on Ukrainiansoi, but at his press conference he rowed back on this.

What's important to notice is that it was his opening shot in his election campaign with elections in 3 months 

He was supposed to be advocating French boots on Ukrainian soil, but in fact he said that this was not a good idea and France would never be the first to deploy its troops 

Having said that his belief is that a victory by Russia would put Europe's credibility and security at risk and this was the point of his speech 

He said that Russia is an existential threat to France and it must be ready for combat.

I strongly believe that if you have nothing to say it is best to say nothing and he would have done well to focus on commerce and a domestic agenda and forget about international relations 

IR, International Relations, France is a middleweight and has been kicked out of West Africa, and was subsequently replaced by Russia. France is fearful of further undignified loss of standing.

Playing chicken with a nuclear super power can only result in mockery, humiliation, further loss of respect.

Best to shut up Manny, stop strutting the intl stage, start working for the people of France.

SUMMARY OF ARTICLE

1. Macron's Televised Clarification

French President Emmanuel Macron addressed the nation regarding France's stance on the Ukraine conflict, emphasizing peace and caution against direct military engagement with Russia, despite the increasing threat.

2. Strategic Ambiguity and Public Concern

Macron navigated the complex issue of military support for Ukraine, clarifying France's position against initiating conflict. His remarks come amid public and international debate, reflected by a significant opposition in public opinion to sending combat troops, as shown by recent polls.

3. The European Elections and Macron's Stance

Approaching the European elections, Macron's interview serves not only as a statement on Ukraine but also as a strategic move within his political campaign, marking his stance on European security and defense.

4. The Balance of Power and European Security

Macron argued that a Russian victory in Ukraine would severely undermine European security and France's global standing, advocating for preparedness to respond to Russian escalations without crossing into offensive military action.

5. The Domestic and International Response

The French president's comments have stirred a variety of responses both domestically and among European allies, Certainly, here's a corrected version with properly numbered headings, adhering to the request:

1. Macron's Televised Clarification

In a significant televised interview, French President Emmanuel Macron communicated directly with the nation on France’s position regarding the ongoing conflict in Ukraine. In contrast. It was anticipated he would press for deoyment of French troops or NATO troops in Ukraine. But in his interview, he stressed the importance of maintaining peace and avoiding direct military confrontation with Russia, despite acknowledging the escalating threats.

2. Strategic Ambiguity and Public Concern

Macron addressed the delicate balance of providing support to Ukraine while avoiding the initiation of military actions. His comments aimed to clarify France’s stance amidst domestic and international debates, highlighted by a notable public opposition to deploying combat troops, as indicated by recent polling data.

3. The European Elections and Macron's Stance

With the European elections on the horizon, Macron’s interview not only clarified France's foreign policy stance but also strategically positioned him within the political landscape, emphasizing the importance of European security and France’s role in it.

4. The Balance of Power and European Security

The French President made a compelling argument on the consequences of a potential Russian victory in Ukraine, underlining the threat it poses to European security and France’s standing on the global stage. He advocated for a state of readiness to counter Russian advances, while firmly opposing any offensive military engagement.

5. The Domestic and International Response

Macron’s remarks have ignited varied reactions both within France and across the European Union. The intricacies of supporting Ukraine, while managing geopolitical repercussions and maintaining EU unity, present a complex challenge as highlighted by Macron’s diplomatic navigation and the broader European response.

This summary reflects Macron's nuanced approach to the Ukraine crisis, focusing on peace, strategic support, and the broader implications for European security and political dynamics ahead of the upcoming elections.

ARTICLE

Le président de la République s’est adressé aux Français ce jeudi 14 mars au soir, lors d’un entretien télévisé aux JT de TF1 et de France 2. Voici ce qu’il faut retenir de son interview sur la guerre en Ukraine.

Emmanuel Macron lors d'une interview à l'Élysée le 14 mars 2024© Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron s’est expliqué pendant presque quarante minutes devant les Français sur les enjeux du soutien à l'Ukraine, après ses propos controversés sur le possible envoi de militaires occidentaux, face à une Russie de plus en plus "menaçante" selon lui en Europe.

À trois mois des élections européennes, son entretien aux "20H" de TF1 et France 2 a, par ailleurs, marqué son entrée dans la campagne, après le premier meeting de son camp dimanche à Lille.

La France va-t-elle envoyer des troupes en Ukraine?

Emmanuel Macron a affirmé jeudi 14 mars que l'Europe devait être "prête à répondre" à une "escalade" menée selon lui par la Russie, mais sans "jamais" prendre "l'initiative" du combat militaire face à cette puissance nucléaire.

"Jamais, nous ne mènerons d'offensive, jamais, nous ne prendrons l'initiative. La France est une force de paix", a déclaré le chef de l'État aux journaux télévisés de 20H de TF1 et France 2.

Il entendait ainsi rassurer après avoir semé le trouble, dans l'opinion et chez les autres alliés de Kiev, en jugeant fin février qu'il ne fallait pas exclure l'envoi, à l'avenir, de militaires occidentaux en Ukraine.

Cette nouvelle posture du président, qui dénonce un "durcissement" de Moscou et tente d'imposer son leadership dans l'aide à l'armée ukrainienne, a été critiquée par de nombreux homologues européens et par l'ensemble de ses opposants français.

Selon un sondage Elabe pour La Tribune, l'opinion n'est pas en reste: 79% des personnes interrogées s'opposent à l'envoi de troupes combattantes au sol et même 47% à celui de formateurs. S'adressant directement aux Français par cette interview, Emmanuel Macron a toutefois assumé une fois de plus sa position.

Pourquoi la Russie ne doit-elle pas gagner?

"Si la Russie venait à gagner", "nous n'aurons plus de sécurité" et la "crédibilité de l'Europe sera réduite à zéro", a-t-il estimé. "Nous avons un objectif: la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre", qui est "existentielle pour notre Europe et pour la France", a-t-il insisté.


En conséquence, il a tenté de faire de la pédagogie sur cette "ambiguïté stratégique" qu'il défend face au président russe Vladimir Poutine.


La France doit être “prête”


"Nous avons mis trop de limites, si je puis dire, dans notre vocabulaire", a expliqué Emmanuel Macron, rappelant que les Occidentaux avaient dit, après l'invasion russe de l'Ukraine il y a deux ans, qu'ils n'enverraient "jamais" de chars ou de missiles de moyenne portée à Kiev, avant de franchir ces lignes rouges face à l'évolution du conflit.


"Si la situation devait se dégrader, nous devons être prêts et nous serons prêts", a-t-il martelé. "Il y a une escalade de la part de la Russie" et "nous devons dire que nous sommes prêts à répondre".


Ceux qui posent des limites sont “faibles”


Il a donc affirmé que ceux qui posent "des limites" à leur soutien à l'Ukraine, face à un Vladimir Poutine qui a lui "franchi toutes les limites", décident "d'être faibles" et "ne font pas le choix de la paix mais font le choix de la défaite".


Il a précisé viser à la fois ceux qui, cette semaine au Parlement français, se sont abstenus (le Rassemblement national) ou ont voté contre (La France insoumise et les communistes) l'accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine. Mais aussi ceux qui, ailleurs en Europe, invoquent ces limites.


Une mise au point qui risque d'être fraîchement accueillie vendredi à Berlin, où le président français se rend pour tenter d'apaiser les tensions avec le chancelier allemand Olaf Scholz, décuplées ces dernières semaines autour de cette question. Les deux dirigeants vont se voir en tête-à-tête, avant un sommet à trois incluant aussi le Premier ministre polonais Donald Tusk.


Menace nucléaire?


À moins de trois mois des élections européennes, cet entretien marque aussi de facto son entrée en campagne, après le premier meeting de son camp samedi à Lille. Il a pris la parole dans la foulée du premier grand débat des européennes, sur Public Sénat, au cours duquel ses opposants ont dénoncé sa position "irresponsable".


Le camp présidentiel entend notamment axer sa campagne sur le soutien à l'Ukraine, accusant le RN, largement en tête dans les sondages, et LFI d'entretenir des positions prorusses.


Deux ans après le début de l'offensive russe, son impact sur les économies européennes et une certaine lassitude des opinions se font aussi sentir. Vladimir Poutine alimente lui-même ce sentiment en agitant en permanence la menace d'un conflit nucléaire.


"Nous devons nous sentir particulièrement protégés parce que nous sommes justement cette puissance dotée" de la bombe atomique, a dit Emmanuel Macron. "Nous sommes prêts. Nous avons une doctrine qui est établie", a-t-il ajouté, tout en évoquant la "responsabilité" française de "ne jamais être dans l'escalade".


Pourquoi aider les Ukrainiens?


Enfin, le président de la République a répondu aux questions des internautes sur la guerre en Ukraine sur X (Twitter). Dans une courte vidéo de deux minutes, il apporte des réponses à la question: pourquoi aider l’Ukraine?


“Aider l’Ukraine, c’est d’abord aider un pays qui est attaqué dans ses frontières, un pays qui est européen. Un pays dont la souveraineté est remise en cause, dont la sécurité est menacée. Aider l’Ukraine, c’est aussi s’occuper de notre sécurité”.


Emmanuel Macron poursuit: “La Russie est devenue une puissance qui veut s’étendre, et elle ne s’arrêtera pas là. Si on laisse l’Ukraine perdre, alors, à coup sûr, la Russie menacera la Moldavie, la Roumanie, la Pologne… il n’y a pas de sécurité européenne possible”.


Enfin, pour le président, aider l’Ukraine est aussi “un devoir” et "notre intérêt à court terme".


“Aider l’Ukraine est nécessaire, pour aujourd’hui et encore plus pour demain. Pour vous convaincre totalement, si nous arrêtions d’aider l’Ukraine, elle n’a aucune chance de gagner la guerre”, conclut-il.

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